lundi 29 octobre 2012

« A quoi sert le Parti communiste chinois ? »

Texte de Arnaud CHEN YUAN CHI AH LONE
 
Benoît VERMANDER, SER-SA, Études 2005/4 - Tome 402, pages 461 à 470.

Benoît Vermander, né en 1960, de nationalité française, est chercheur et professeur associé à la Faculté de philosophie de l'Université Fudan à Shanghai, sinologue et politologue, directeur de l’Institut Ricci de Taipei depuis 1996. Il est aussi directeur de rédaction de la revue en langue chinoise Renlai et du magazine électronique eRenlai.com. Il est consultant auprès du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux.
L’article de Benoît Vermander se penche sur le rôle que pourrait avoir le Parti communiste chinois (PCC) actuellement (cf. voir la problématique de l’article). L’auteur commence par présentait  quelles statistiques sur les mouvements de manifestations, les causes des ces manifestations, par qui sont conduites ces manifestations.
Ensuite il y fait un bref historique du PCC, en énumérant un « haut fait » (Victoire face au Guomindang) ainsi que ces forces (sa bureaucratie hiérarchisées et son contrôle sur la Chine).
Mais aussi des ces faiblesses, un développement  économique trop rapide au détriment d’un développement  social et  des « affaires » de corruption à la chinoise.
Benoît Vermander continue de présenter les rôles du PCC sur le plan spirituel, idéologique et de guide à la réussite (système de méritocratie). Ceci démontre une volonté de changement dans la politique chinoise. Bien qu’il mentionne  des changements avec beaucoup de « lenteur » et de « prudence ». Cependant, ces changement ne s’appliquent qu’aux niveaux des villages et n’interfèrent en rien avec les « hautes sphères » du PCC.

Benoît Vermander cite « Jean-Pierre Cabestan » qui évoque un  « autoritarisme assoupli » comme possible solution qui amènerait a un corporatisme ou aussi un consortium d’intérêt qui aurait sous son « aile » les secteurs  le plus stratégique (politique, économique et militaire) mais qui donnerait aussi plus de « liberté » aux secteurs mineur ou de moyenne importance.
 Il cite aussi « George Lavau » et sa notion d’ « astres mort » qui se réfère un possible affaiblissement de PCC, si celui-ci ne fait plus que des « consolider inlassablement les digues autour de la dogmatique », ce qui ramènerait a dire que le PCC ne remplit plus son rôle de mobilisateur de la nation et n’ouvre plus d’objectifs à atteindre.

Benoît Vermander conclut sur deux hypothèses sur l’avenir du PCC, l’une comme une modernisation progressive et l’autre à un éclatement social, économique ou internationale. Ce qui le ramène à dire que le PCC a absolument « joué » avec un équilibre fragile qui pourrait l’amener a sa disparition.

Cette article aurait pour but d’introduire en générale sur les « grands » rôles du PCC,  sans pour autant approfondir le sujet, l’article aurait plus une vocation instructive et incitative. Il est recommandé de lire plusieurs autres articles ou livres qui concerneraient toutes les différentes parties cet article, dans le but de mieux se renseigner.

Aucun commentaire: