mardi 30 octobre 2012

Le monde vu de Chine

Texte de Vincent Dubuc-Valentine
 
Vandermeersh, Léon, Le monde vu de Chine, La découverte, Hérodote, 2003/1, no108, p. 43 à 68.

L'auteur est un sinologue français. Il a étudié principalement la Chine mais également les pays « sinisés » de la région (Japon, Corée, etc.) Il est diplômé de l'école nationale des langues orientales en chinois et en vietnamien et puis a poursuivit ses études en droit et en philosophie, d'ailleurs il a obtenu un doctorat en droit à la Faculté de droit de Paris en 1951. Il occupa différents postes de professeurs, de chercheurs et même celui de conservateur du musée Louis Finot au Vietnâm. Il rentra à Paris en 1958 où il entrepris des études chinoises puis fut affecté entre autre à Kyoto et à Hong Kong où il y poursuit sa formation sinologique. Il occupera différents autres postes dans plusieurs facultés universitaires en Asie et en France. Il fut membre de plusieurs légions d'honneur autant en France qu'en Asie. Ses recherches sur la Chine se concentrent sur l'histoire des institutions chinoises et des idées politiques qui ont parcouru l'histoire de ce pays.

Le texte de Léon Vandermeersch est très intéressant, car l'auteur nous fait voir la Chine d'un autre point de vue, celui des Chinois comme le titre de l'article nous le témoigne. L'auteur, pour en arriver à ses fins, va utiliser plusieurs  types de sources occidentales et chinoises tels des articles de presse, des articles de revues scientifiques, des monographies, des études faites par la Banque mondiale, etc. Il tente en fait de donner au lecteur le point de vue des Chinois sur le monde. Le texte porte donc, en tant que tel, sur les relations internationales de la Chine après l'effondrement de l'URSS. L'auteur aborde plusieurs points et enjeux importants de la politique internationale chinoise, comme par exemple ses relations avec Washington, l'intérêt de la Chine en Afrique, ses relations avec la Russie, avec l'Europe, l’ASEAN, etc.

L'auteur commence par nous expliquer qu'après la dissolution de l'URSS, la Chine devient, par le potentiel de sa population, de ses ressources, de sa région (l'Asie orientale) etc, la seule puissance qui peut profiter de ce « trou » laissé par la chute de l’ancienne puissance soviétique. Pour Vandermeersh, la Chine est consciente du potentiel qu'elle détient et désire pleinement prendre sa place dans l'échiquier mondial. Même si on semble croire que la Chine pourrait se diriger vers un système plus démocratique, selon Vandermeersh, il serait faux de croire que ce système démocratique serait un système à l'occidentale. Évidemment, le système démocratique à l'occidentale, d'ailleurs comme nous l'avons vu jusqu'à maintenant dans le cours, ne correspond pas aux valeurs traditionnelles et communautaires chinoises.

L'apport du texte dans la première thématique est intéressant. L'auteur nous parle des changements qui s'effectuent dans le régime chinois dû à la nouvelle place qu'occupe la Chine. Il s’interroge à savoir comment la Chine va faire face à ces nouveaux modes de pensée à l'occidentale à travers ses propres valeurs communautaires et surtout en fonction de l'importance du confucianisme. Comme nous le voyons actuellement dans le cours.

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