mercredi 7 décembre 2011

Taxation without Representation


Par Hassan Chaghal


Taxation without Representation: Pesants, the Central and Local States in Reform China
Author(s): Thomas P.Bernstein and Xiaobo Lῠ




Thomas P.Bernstein and Xiaobo Lῠ sont deux Académiciens spécialisé en études Est-Asiatiques et en sciences politiques. Dans cet article, ils font la revue de plusieurs données, statistiques et recherche sur le système de taxation des paysans en Chine et ses impacts entre les années 1980 et 2000 (année de publication de cet article). Mieux comprendre la situation qu’ils vivent chez eux, nous aide à comprendre les raisons qui les portent à partir en ville et y subir toutes les conséquences que nous connaissons.
L’article nous apprend que le niveau des taxes demandé aux villages et localités rurales est fixé à 5 du revenu agricole total. Cette règle des 5% s’applique sur le revenu et non sur le profit comme on pourrait le supposer. En plus elle s’applique à la localité et non sur le revenu personnel, ce qui donne lieux à des disfonctionnements. Par exemple, on continue à taxer les paysans même les mauvaises années quand ils ne font pas de profit ou encore, les pauvres se trouvent relativement plus taxés qui les moins pauvres. Cela dit, le vrai problème reste le non respect de cette règle des 5 % par les cadres locaux du parti, et le vrai montant  dépasse de loin, contre des promesses souvent non tenues, avec des frais divers, des contraventions, du travail non rémunéré, des appels insistants aux dons etc.

La démocratie à la base


Texte de Sarra Beninal


Moon Eric P., Sautedé Eric. La démocratie à la base. In: Perspectives chinoises. N°48, 1998. pp. 24-32.
Je n’ai malheureusement pas trouvé d’informations sur l’auteur de mon article, je vais donc passer directement au résumé de celui-ci. 


L’auteur, Eric Moon, aborde la pratique de la démocratie à petite échelle dans son article, en prenant comme exemple les élections locales à Taiwan. L’auteur a comme but de présenter les élections des chefs de villages et de quartier (élection locale) afin d’évaluer la pratique de la démocratie dans le pays et déterminer si elle correspond aux critères généraux qu’elle impose. Il veut aussi voir en quoi les élections démocratiques ont favorisé la participation du plus grand nombre dans le partage du pouvoir. 

Social Unrest in China


Texte de Maxime Brunet


Thomas Lum. « Social Unrest in China », Congressional Research Service (CRS) Reports and Issue Briefs, 2006, Paper 19, p.1-16


Thomas Lum est diplômé de l’université de Berkeley et un spécialiste des affaires asiatiques. Il travaille présentement pour le Congressional Research Service (CRS), une agence fédérale pour laquelle il produit des études consultatives sur les affaires étrangères, la défense et le commerce. C’est sous cette charge et pour le Congrès américain qu’il publie cet article sur la question des troubles sociaux en Chine à l’heure actuelle.  


Poursuivant la tâche requise par le CRS, Lum fournit ici une étude sur l’accroissement considérable des troubles sociaux qui ont accompagné la croissance économique de la Chine dans les années 80. Ainsi, l’auteur se questionne sur les causes de ce phénomène, sur les réponses apportées par le gouvernement chinois, sur les implications pour le PCC et il propose des politiques applicables pour le Congrès américain. Pour ce faire, l’auteur se base sur plusieurs études et utilise de nombreux exemples récents de troubles sociaux. 

Taxation without Representation


Texte de David Thivierge


Thomas P. Bernstein and Xiaobo Lü, « Taxation without Representation: Peasants, the Central and the Local States in Reform China. » The China Quarterly, No. 163 (Sep., 2000), pp. 742-763.


Thomas P. Bernstein, maintenant à la retraite, a été professeur émérite de l’université de Colombia, en sciences politiques. Il s’est spécialisé sur la Chine et les systèmes communistes en général. Plus récemment, il a publié sur différents aspects des relations entre les paysans et l’État en Chine pendant les réformes. C’est dans le cadre de cet intérêt qu’il a écrit « Taxation without Representation: Peasants, the Central and the Local States in Reform China. », ensemble avec le professeur Xiaobo Lu. Xiaobo Lu est maintenant professeur de sciences politiques au collège Barnard, et a été le directeur fondateur de Columbia Global Centers | East Asia, à Beijing. L’article explore les problèmes de taxation excessive des paysans, et les réactions du gouvernement central et des paysans face à ce problème. Les sources sont variées, le plus souvent les œuvres d’autres auteurs. 

Engagement citoyen et gouvernance locale


Texte de Yassine Idrissi


Wu Guoguang, « Engagement citoyen et gouvernance locale en Chine », Perspectives chinoises 2008/1 | 2008.


Wu Guoguang né à Shandong, est un érudit renommé chinois et un membre de l’office de restructuration de la politique centrale durant le mandat du premier ministre chinois Zhao Ziyang. Il obtient un BA en journalisme à Beijing University, un MA en droit a l’académie chinoise des sciences social, un MA et un PHD en science politique de Princeton University. Il fut aussi secrétaire du président de l’académie chinoise des sciences sociale et chef éditeur du département des affaires courantes au People’s Daily.
Cet article est publié dans Perspectives chinoises, revue analysant les mutations du monde chinois contemporain dans leurs aspects politiques, économiques, sociaux et culturels et s’insère donc parfaitement dans l’œuvre générale de l’auteur.

mardi 6 décembre 2011

Le quartier, lieu de réinvention des relations État-société en Chine urbaine


Texte de Anne Bernard


Audin, Judith. « Le quartier, lieu de réinvention des relations État-société en Chine urbaine : l'exemple des comités de résidents à Pékin », Presse de Sciences Po, Raisons politiques, 2008, n° 29, pages 107-117.


L’auteure, Judith Audin, en plus de préparer une thèse en science politique qui porte sur les modalités d’organisations de la vie sociale dans les quartiers chinois à travers l’étude d’organismes de gestion locale, est titulaire d’une maîtrise de recherche de l’Institut d’Études Politiques de Paris et d’une licence de chinois. Elle aborde donc son article comme une entrée en matière pour mettre les bases de sa future thèse. Audin observe principalement la transformation de ces organisations résidentes qui n’ont pas été éliminées avec les réformes des années 1990 et qui changent de forme après le déclin du système de l’unité de travail (danwei) au cours de ces mêmes années. Ce précédent système d’unité de travail mis de l’avant par Mao compartimentait grandement la vie sociale et économique des Chinois autour d’une réalité où la vie quotidienne et le travail ne cessaient de s’entrecroiser puisque la mobilité était pratiquement interdite, résultat de l’imposition du système contraignant des hukou. L’auteure se base essentiellement sur une vaste étude effectuée par l’entremise de l’observation participante sur le terrain et d’après une enquête menée auprès des habitants et des employés des comités de résidents pour comprendre les relations État-société qui existent dans les quartiers de Pékin. 

Le sens du juste en Chine


Texte de Julien Parenteau


"Le sens du juste en Chine:  En quête d’un nouveau droit de travail"


Ce texte a été écrit par Isabelle Thireau et Linshan Hua. Isabelle Théreau est directrice du Centre d’Études sur la Chine moderne et contemporaine à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (l’EHESS). Elle est une spécialiste en sociologie des normes et de la justice, de la migration interne et des milieux ruraux. Elle est également spécialiste du travail et des nouvelles relations salariales.


Linshan Hua est, quant à elle, professeure au Centre d’Études sur la Chine moderne et contemporaine. Son champ de spécialité touche sensiblement le même que celui d’Isabelle Thireau. En fait, il s’agit de deux spécialistes de la révolution culturelle.

Guerilla Workfare:



Texte de Nicolas Proulx


Guerilla Workfare:  Migrant Renovators, State Power, and Informal Work in Urban China
L'article Guerilla Workfare:  Migrant Renovators, State Power, and Informal Work in Urban China, traite de la situation d'une forme de travailleurs migrants en Chine qui ne sont pas intégré dans le système de migration étatique et sont donc souvent négligés par les études sur la force de travail chinois. L'auteur, Lei Wang, est un politicologue de l'université de San Diego principalement spécialisé sur la politique des citoyens normaux, avec une spécialisation sur la Chine. Pour réaliser cette recherche, il a interrogé certains de ces travailleurs à plusieurs reprises au fil des années pour évaluer l'évolution de leur situation et la façon dont ils vivent.

Working until You Drop


Texte de Yann Perreault


Brauw, Alan de, Lihua Pang et Scott Rozelle. «Working until You Drop: The Elderly of Rural China», The China Journal, No. 52 (Juillet 2004), pp. 73-94.


Cet article provenant du China Journal est écrit par trois spécialiste de la Chine qui s'intéressent principalement à la vie rurale chinoise. Pour monter cette étude, ils ont interviewé et fait passait des sondages à plus de 900 villageois de 50 ans et plus dans 60 villages de 6 provinces différentes. À la suite de cette récolte de données qui se veut le plus représentatif possible, ils ont discuté des résultats en ce qui a trait au travail des aînés des campagnes chinoises.

L’école rurale


Texte de Simon-Félix Pageau


Ying Xing , « « L'école rurale » et les études chinoises sur la gestion autonome villageoise » , Cahiers internationaux de sociologie, 2007/1 n° 122, p. 105-121. DOI : 10.3917/cis.122.0105


Ying Xing est professeur est professeur à l’École chinoise de Science politique et de Droit ainsi qu’à l’École de Sociologie à Péquin. Les quelques articles disponibles à son nom traitent tous de sociologie et, comme l’école rurale, ils apparaissent dans des publications orientées vers le même domaine. 
Si une première critique peut être faite de cet article, c’est que son écriture n’est pas toujours claire et certains passages sont confus. La raison n’est peut-être pas seulement que le texte soit académique, mais possiblement aussi que la traduction ne soit pas très bonne.

L'agitation paysanne menace-t-elle le régime ?


Texte de Sarra Beninal


Lucien Bianco, « L'agitation paysanne menace-t-elle le régime ? » Perspectives chinoises. N°17-18, 1993. pp. 13-16. 

Historien, est sinologue français, Lucien Bianco est un spécialiste de la paysannerie chinoise et l’auteur  de  Les origines de la révolution chinoise (1967), En 2003 il reçoit le prix Levenson pour son livre Peasants without the Party. Son parcours académique est marqué par son passage dans plusieurs université de renommée mondiale ; d’abord la Sorbonne où il soutient sa thèse sur la crise de Siam, puis un an à Harvard, Princeton, université du Michigan… il est présentement directeur d’étude à l’École des hautes études en science sociales et directeur du Centre de recherche et de documentation sur la Chine contemporaine.

Le quartier, lieu de réinvention des relations État-société


Texte de Alexandre Clavel


Audin, Judith. "Le quartier, lieu de réinvention des relations État-société en Chine urbaine : l'exemple des comités de résidents à Pékin", Presse de Sciences Po, Raisons politiques, 2008, n° 29, pages 107-117.


"Doctorante en science politique à l’Institut d’Études Politiques de Paris, Judith Audin est titulaire d’un master en politique comparée. Son mémoire portait sur les pratiques quotidiennes des comités de résidents (juweihui), au cœur du changement social et spatial à Pékin. Sa recherche de doctorat prolonge la problématique du gouvernement des quartiers d’habitation, dans une perspective anthropologique."


L'article de 10 pages est un résumé des recherches que Audin a menées pour son mémoire. Elle s'interroge sur les mécanismes de fonctionnement et l'évolution des comités de résidents. Établis à l'ère maoïste, ils n'ont pas été dissous lors des réformes de 1980-1990 et l'institution a donc obligatoirement dû s'adapter, évoluer. Si au début, les comités de résidents, formés de bénévoles, surveillaient les citoyens non membres d'une unité de travail et l'ensemble du quartier. Avec le démantèlement de ces unités de travail, le comité de résident est devenu, graduellement, l'administration de tout un quartier, avec des cadres formés. Il s'agit du lien direct entre l'État et le citoyen, une institution qui joue sur "l'équilibre entre le contrôle de et le service à la population."

lundi 5 décembre 2011

Engagement citoyen et gouvernance locale en Chine


Texte de Mathieu Teasdale


Wu Guoguang, « Engagement citoyen et gouvernance locale en Chine ». Perspectives chinoises 1 (2008).


Wu Guoguang est un intellectuel d'origine chinoise natif de la province du Shandong. Ses spécialisations se concentrent surtout au niveau historique et politique dans l'étude du cas chinois contemporain. Il est actuellement professeur à l'université Victoria en plus d'être en charge d'une chaire de recherche au Centre for Asia-Pacific Initaitives.


Dans son texte, il traite de la question à savoir si le concept d'engagement citoyen est compatible avec le contexte politique actuel de la Chine. Pour ce faire, il soulève deux cas de figure soit celui du village de Taishi et du village de Dongzhou où des mouvements de protestation citoyenne pacifiques furent très durement réprimés par les autorités locales avec la bénédiction du gouvernement central. La situation qu'il met en relief expose sans aucun doute selon lui, les faiblesses et les failles du régime autoritaire présentement en place dans le pays.

La population chinoise face à la règle de l'enfant unique


Texte de Jean-Philippe Zamojski


Bianco Lucien, Chang-Ming Hua, «  La population chinoise face à la règle de l'enfant unique ». Actes de la recherche en sciences sociales. Vol. 78, juin 1989. pp. 31-40


Lucien Bianco est un sinologue français spécialisé dans la paysannerie chinoise. Il est directeur d’études à L’École des hautes études en sciences sociales et directeur du Centre de recherches et de documentation sur la Chine contemporaine en France. 


L’article s’intéresse aux difficultés qu’a engendrées la mise en application de la règle de l’«enfant unique», principalement entre les années 1980 et 1984. Cette règle instaurée en 1978, afin de contrer l’essor démographique engendré par le «baby-boom» des années 60, s’est avérée très impopulaire. L’auteur nous présente les différents aspects que cette règle a occasionnés. Il est important de noter que le texte a été écrit en 1989.

L'agitation paysanne menace-t-elle le régime?


Texte de Karl-Philippe Gauthier-Sanchez


Bianco Lucien. L'agitation paysanne menace-t-elle le régime ?. In: Perspectives chinoises. N°17-18, 1993. pp. 13-16.

Lucien Bianco est un sinologue français avec un curriculum vitae assez impressionant. Il se spécialise en histoire de la paysannerie chinoise au 20e siècle. Il a enseigné à Harvard, Princeton, Stanford ainsi qu’à Taiwan et Hong Kong. Il est aussi directeur de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris. Ce texte sur les émeutes de Renshou en juin 1993 s’inscrit parfaitement dans sa spécialisation et son œuvre plus générale. 


Bianco tente de relativiser les émeutes de Renshou en 1993 que certains appelèrent à l’époque un petit Tian’men. Ce texte est une réaction à ces auteurs qu’il ne cite pas et Bianco démenti cette thèse avec véhémence. Pour ce faire, il se base sur des statistiques et des faits relevés dans les régions rurales de Chine. Il démontre donc que ces émeutes à Renshou ne sont qu’un événement parmis tant d’autre. Il explique ensuite les causes de ces révoltes généralisés. La baisse du prix des céréales et l’obligation des paysans de les vendrent au gouvernement en échange d’assignats (monnaie avec une valeur moindre que le yuan) est à la base du mécontentement paysans. La hausse des prix du nécessaire au travail de ferme tel l’essence et l’engrais et la baisse des revenus rend donc la vie plus dur à la paysannerie chinoise. 

La population chinoise face à la règle de l’enfant unique


Texte de Marie-France Vaillancourt


Bianco, Lucien et Chang-Ming, Hua. « La population chinoise face à la règle de l’enfant unique », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 78, juin 1989, p. 31-40.


Lucien Bianco est sinologue et historien français, directeur de recherche émérite au CNRS qui s’intéresse particulièrement à la paysannerie chinoise du XXe siècle. Il est également retraité du poste de directeur d’études de l’EHESS. Hua Chang-Ming a, quant à lui, été bibliothécaire au Centre de recherche et de documentation sur la Chine contemporaine de l’EHESS.

Engagement citoyen et gouvernance locale en Chine


Texte de Samuel Philippe-Blanchette


Wu Guoguang, « Engagement citoyen et gouvernance locale en Chine », Perspectives chinoises, no. 1, 2008, p. 72-80.


Wu Guoguang est un éminent chercheur chinois qui étudia tout au long de sa carrière les problématiques et les enjeux politiques et sociaux de la Chine moderne. Ayant effectué plusieurs études, il possède une maîtrise en journalisme de l’Université de Beijing, une maîtrise en droit de l’Académie chinoise en sciences sociales et une maîtrise et un doctorat en sciences politiques de l’Université Princeton. Il est aujourd’hui professeur et titulaire de la Chaire sur la Chine et les relations Asie Pacifique à l’Université de Victoria, au Canada. Dans l’article étudié, Wu Guoguang met en relief les interactions entre les citoyens chinois – qui tentent par diverses actions de participer à la vie politique – les gouvernements locaux et l’État central. Il tente d’analyser dans quelle mesure les citoyens de la Chine moderne peuvent effectivement défendre leurs droits par des actions collectives et ultimement pose les limites de l’engagement citoyen vis-à-vis le contrôle persistant d’un État autoritaire.

From Organized Dependence to Disorganized Despotism


Texte de Alexandre Garand


Le présent article à l’étude est celui de Ching Kwan Lee “From Organized Dependence to Disorganized Despotism: Changing Labour Regimes in Chinese.”  The China Quarterly : No 57, mars 1999, 44-71 Elle a fait ses études pour son BAC en sociologie à l’université d’Hong Kong et elle a complété sa maîtrise et son doctorat toujours en sociologie à l’université de Californie à Barkley. Lee est présentement professeure en sociologie à l’université de Californie à Los Angeles depuis 2008. L’approche de l’auteure pour faire son travail a été celle de se promener et recueillir des témoignages de travailleurs et de comparer avec des travaux antérieurs sur le même domaine.

Women Workers and Precarious Employment


Texte de Viviane Pelletier


Pun Ngai «Women Workers and Precarious Employment in Shenzhen Special Economic Zone», China. Gender and Development, Vol. 12, No. 2, Trade (Jul., 2004), pp. 29-36 


L’auteur, Pun Ngai a fait son baccalauréat en histoire à l’Université chinoise de Hong Kong. Elle a ensuite fait en maitrise en sociologie à l’Université de Hong Kong. Et finalement son doctorat en anthropologie et sociologie à l’Université de Londres. Elle est maintenant professeure associée à l’Université polytechnique de Hong Kong. Elle est spécialisée dans les études chinoises, plus précisément sur l’étude sociale et l’étude du genre. L’article «Women workers and precarious employment in Shenzhen special economic zone»  a paru dans la revue Gender and Development,  pour le compte de Oxfam GB. Pun Ngai est la présidente du «Chinese Working Women Network». 

Les 'visites' collectives des paysans auprès des autorités supérieures


Texte de Renaud Morin-Gagnon


Ying Xing, « Les 'visites' collectives des paysans auprès des autorités supérieures. » Etudes rurales, 2007/1 - n° 179, p 155-168


L’auteur est un sociologue qui enseigne à l’école de sociologie de l’Université chinoise des sciences politiques et du droit de Pékin. Très peu d’informations sont disponibles sur l’auteur, cependant le texte à l’étude traite du même thème que l’article qu’il  a publié un an plus tôt sur l’école rurale ainsi que sa recherche sur le cas des sinistrés de Dahe écrit en 2001. Il semble donc se spécialiser dans l’étude du monde rural chinois. L’auteur veut démontrer dans son article que, contrairement à ce que pensent plusieurs spécialistes sur le sujet, le «gouvernement à deux voies» n’a pas disparu avec la fin du gouvernement traditionnel de la Chine. Pour prouver son point, il utilise des sources érudites écrites par des spécialistes, mais aussi de son expérience personnel dans un poste administratif local en 1997-1998 et de l’enquête qu’il a menée sur les sinistrés. Ce texte s’adresse principalement à un public universitaire ayant au moins des connaissances de base sur le système politique de la Chine au cours du dernier siècle.

Le sens du juste en Chine


Texte de Nadia Azaouzi


À travers le texte « Le sens du juste en Chine », les auteurs Isabelle Thireau et Linshan Hua, nous nous transportons dans l’univers des ouvriers des industries chinoises. Il faut comprendre que les ouvriers en s’efforçant d’identifier et de mobiliser des références communes pour exprimer leur sentiment d’injustice, des salariés participent à la construction d’un sens du juste qui touche au lien salarial et contribuent à la formation d’un droit du travail dans un nouveau contexte d’industrialisation. Isabelle Thireau est directrice de recherche CNRS .Isabelle Thireau et Linshan Hua sont des spécialistes sur l’étude sur la Chine moderne et contemporaine.

Les «visites» collectives des paysans auprès des autorités supérieures


Texte de Steven Peng-Seng

Xing, Ying. « Les «visites» collectives des paysans auprès des autorités supérieures ». Études rurales, no. 179 (janvier 200). p. 155-168

L’auteur de cet article est Ying Xing, professeur à l’Université chinoise des sciences politiques et du Droit – École de la sociologie. Il obtient son doctorat en sociologie à l’École supérieure de l’Académie chinoise des sciences sociales.

Il étudie le phénomène social des « visites » collectives, un mouvement de la masse populaire qui utilise le dispositif institutionnel du xinfang (lettre et visite). Ce dispositif permet aux citoyens de contacter des cadres supérieurs. Cette institution a été créée par le Parti communiste chinois et devait être un organe qui offrirait plusieurs possibilités à ses utilisateurs. Cependant, aujourd’hui, il est utilisé par les citoyens ordinaires chinois pour se plaindre et pour revendiquer le droit d’assistance.