mercredi 31 octobre 2012

A Reconstruction of Contemporary Confucianism


Xiangjun Li, A Reconstruction of Contemporary Confucianism as a Form of Knowledge, Frontiers of Philosophy in China, vol. 1, No. 4, décembre 2006, p. 561-571

Xiangjun Li a écrit plusieurs articles sur différents sujets, notamment sur les sciences pures telles la biologie ou la chimie. Elle a aussi écrit 2 fois pour Frontiers of Philosophy in China dont un de ces articles est celui traité dans ce texte A Reconstruction of Contemporary Confucianism as a Form of Knowledge publié en 2006[1]
            Dans son article, l’auteure veut faire comprendre que le Confucianisme sous forme de savoir est une des bases principales du Confucianisme et qu’il faut ramener cette façon de penser pour pouvoir améliorer non seulement le Confucianisme d’aujourd’hui, mais également l’éducation et le savoir en général. Elle veut aussi démontrer que le Confucianisme est une forme d’étude en soi et non simplement un sujet à étudier.
            Pour démontrer son point du vue et appuyer ses propos, Xiangjun Li fait appel à l’histoire, décrivant l’histoire du confucianisme dans son ensemble et de l’évolution de ses caractéristiques et valeurs, ainsi qu’à des citations de grands penseurs ou d’autres spécialistes du confucianisme. Ses sources ne sont pas nombreuses, mais l’auteure écrit elle-même que peu de chercheurs s’intéressent au Confucianisme sous forme de savoir (p.568).

            Dans l’article, l’auteure commence par expliquer l’évolution du Confucianisme à travers l’histoire et principalement à travers les dynasties Qin et Han; dynasties pendant lesquelles elle juge que les changements du Confucianisme les plus fondamentaux et influents ont eu lieu. Suite à cela, elle explique ce qu’est le Confucianisme sous forme de savoir : il semble s’agir de l’étude des œuvres classiques du Confucianisme et des théories traditionnelles qui ne sont pas seulement les théories morales. Elle explique également que cette théorie a aidé à augmenter l’importance du Confucianisme. Elle retourne ensuite à l’histoire, en traitant cette fois de l’histoire de l’étude du Confucianisme, puis de celle de l’expansion du savoir occidental et moderne. Elle traite ensuite des liens entre le Confucianisme traditionnel et celui d’aujourd’hui et entre le Confucianisme sous forme de savoir et le savoir moderne qui est utilisé de nos jours. Elle raconte ensuite que de nos jours, cette façon de concevoir le Confucianisme est brisée et en quoi elle n’est plus présente. Or, selon elle, c’est un aspect du Confucianisme qui se développe et évolue dans une société. Elle explique donc qu’un retour au Confucianisme sous forme de savoir est de mise. Elle donne deux possibilité pour ce retour : 1) mettre l’accent sur les caractéristiques chinoises et construire une connexion entre le Confucianisme sous forme de savoir et les autres aspects du système académique moderne et 2) arrêter de mettre en valeur le système académique moderne pour laisser complètement place au Confucianisme sous forme de savoir.
            L’auteure vient à la conclusion que le Confucianisme sous forme de savoir est essentiel au renouveau du Confucianisme et à son développement. Il reste à savoir si le Confucianisme est adaptable à la nouvelle société chinoise, mais, selon elle, oui et s’en est d’ailleurs une base; le Confucianisme doit être vu autant comme une forme de savoir dans un contexte académique que comme un style de vie et une voie à suivre.
            Finalement ce texte semble apporter du nouveau, bien que l’auteure ne semble pas énoncer ses propos le plus clairement possible et qu’il soit difficile de suivre la pensée de ladite auteure. En effet, elle apporte elle-même les deux hypothèses pour améliorer le Confucianisme grâce à la théorie du Confucianisme sous forme de savoir.
            Pour l’apport avec notre cours, ce texte semble important, car il traite du Confucianisme, de son évolution et de son amélioration pour le temps présent et le futur de la Chine. Or, il semble que la Chine recommence, en partie, à se tourner vers le Confucianisme pour, d’une part, expliquer et caractériser l’identité chinoise et, d’autre part, améliorer la Chine et la société chinoise d’aujourd’hui.

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