vendredi 7 décembre 2012

The Power of Internet in China


Billet de Camille Dufour-Blain

Evgeny Morozov a écrit le livre The Net Delusion : The Dark Side of Internet Freedom en 2011. Il a été un spécialiste invité à l’université Stanford aux États-Unis de 2010 à 2012. Il a écrit pour plusieurs magazines et journaux donc le New York Times, The Economist, The Wall Street Journal, Financial Times et London Review of Books .

L’article The Power of Internet in China : Looking Beyong People’s Power est une critique du livre The Power of the Internet in China de Guobin Yang et de sa pensée. Guobin Yang a publié sur plusieurs sujets sociaux en Chine dont l’Internet, la société civile et le mouvement étudiant de 1989. Il a un doctorat en littératures anglaises avec une spécialisation en traduction littéraire de l’université d’études étrangères de Beijing et un doctorat en sociologie de l’université de New York . Dans le texte, l’auteur fait part de ses réflexions par rapport audit livre de Guobin Yang et il ne se sert d’aucune autre source; tout vient de lui. 
Tout d’abord, il commence l’article en expliquant ce qu’est le livre de Yang et les théories qui y sont avancées, notamment sur la e-civil society qui est le monde des activistes, des ONG, etc Alors que les spécialistes font habituellement plus attention aux images de contrôle et de divertissement qu’a l’Internet en Chine, Yang met le monde des activistes comme étant une des images et des caractéristiques de base. Or, pour Yang, l’État peut seulement s’adapter à  cet activisme sur Internet ou le contraindre et, selon Mrozov, c’est là que Yang sous-estime la façon dont le gouvernement s’est adapté à l’Internet. Yang devrait donc ajouter une quatrième image de l’Internet en Chine : celle de l’Internet en tant qu’outil de propagande et de source d’information (sur les citoyens, par exemple) du gouvernement. 

Ensuite, même dans les anecdotes d’activisme dont traite yang, il y a des oublis selon Morozov. D’une part il se demande si ces évènements d’activisme ont bel et bien fonctionné parce que le gouvernement a été pris au dépourvu ou parce qu’il les a simplement laissé faire. D’autre part, Yang ne semble pas amener de réponse concrète à savoir si l’Internet va démocratiser ou non la Chine. De plus, Yang donne un sens trop large à l’activisme, il n’est pas évident de différencier quels groupes ou réseaux auto-organisés dirige le pays vers la démocratie et il ne fait pas le lien qui transformerait la démocratie non-officielle d’Internet en démocratie institutionnalisée. 
L’auteur conclue le texte en disant que Yang oublie le fait que l’Internet a renforcé le pouvoir des institutions gouvernementales. Evgeny Morozov explique qu’il pense qu’en effet, l’activisme en ligne joue un rôle important, mais que pour bien comprendre le contexte de l’Internet en Chine, il faut analyser les relations entre les citoyens et l’État et la transformation constante du pouvoir en place qui a su tout de même bien s’adapter aux avancées technologiques comme l’Internet. 
En terminant, ce texte est utile pour notre cours, car non seulement il traite du sujet qu’est l’Internet en Chine, mais en plus il critique la pensée d’un spécialiste déjà connu sur le sujet démontrant donc qu’il ne faut pas se fier aveuglément aux textes lus. De plus, il montre bien que l’Internet n’est pas seulement utile à la population, mais bien également au gouvernement chinois, peu importe le pessimisme qui peut ressortir de tels propos. 

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