vendredi 7 décembre 2012

Comparing Online Activities in China and South Korea


CHUNG, Jongpil, Comparing Online Activities in China and South Korea, Asian Survey, vol. 48, no.5, Univerity of California Press, Septembre/Octobre 2008, pp. 727-751

Chung Jongpil est professeur assistant au département de Sciences politiques de l’université Kyung Hee à Séoul, en Corée. Ses recherches traitent principalement de la relation entre les technologies de l’information et les régimes politiques de la Chine et de la Corée du Sud. 
Le but de cet article est de comparer la façon dont l’Internet est utilisé par les dirigeants des pays autoritaires et démocratiques. 

Pour composer son article, Chung Jongpil se base sur des évènements d’activisme survenus grâce à l’Internet en Chine et en Corée du Sud et sur son analyse de ces évènements. Il fait également appel à certains spécialistes pour appuyer ses théories et son texte. 

L’auteur commence par expliquer quels sont les points de vue principaux en ce qui a trait à la relation entre l’Internet et les institutions (surtout politiques). D’une part, certains croient que l’Internet aide les citoyens à avoir accès à plus d’information et que cela va finir par amener plus de libertés, plus de participation politique de la part des citoyens et, ultimement, la démocratie. D’autre part, il y en a qui croient plutôt que l’Internet est neutre en ce qui a trait à la politique, mais que c’est l’endroit où les citoyens vont chercher l’information qui détermine où vont aller les institutions politiques. De plus, selon eux, tous les gouvernements (et non seulement les gouvernements autoritaires) peuvent réguler l’Internet. Or, selon Chung Jongpil, les institutions et la technologie s’influencent mutuellement. Pour démontrer ceci, il compare, dans le texte, trois aspects de l’Internet en Chine et en Corée du Sud : l’influence du gouvernement sur les activités des internautes, la censure qu’exercent respectivement les pays et l’impact de l’Internet sur la société. 
Finalement, selon l’auteur, alors que les pays démocratiques comme la Corée du Sud ne contrôlent pas ou très peu l’Internet et les informations disponibles aux internautes, les pays autoritaires dont la Chine en est le meilleur exemple contrôlent totalement l’information disponible sur Internet et les agissements des internautes sur la toile. Il croit donc que l’Internet peut changer la société et les institutions politiques; il donne l’exemple de l’élection de Chung Mung-Jun en tant que président; Mr.Chung semble avoir été élu principalement grâce aux internautes et à la mobilisation sur le net. Toutefois, il explique aussi que l’autorité peut modifier l’Internet et restreindre l’accès à l’information comme il semble que ce soit le cas en Chine.
Bref, selon l’auteur, l’Internet ouvre la société des deux pays à des idées et des débats qui n’étaient pas accessibles avec des médias comme les journaux, la radio ou la télévision. Il note également qu’aucun gouvernement ne peut contrôler totalement tous les sujets politiques amenés par les citoyens sur l’Internet et qu’au final l’Internet donne plus de pouvoirs aux citoyens en apportant une nouvelles source d’information.  
En analysant ces évènements de façon nouvelle et en essayant de tirer des conclusions de ceux-ci, cet article amène l’idée que les nouvelles technologies de l’information et les institutions politiques s’influencent mutuellement. Il s’agit donc plutôt d’un texte théorique, même s’il ne semble parfois que renforcir certaines théories déjà connues.  Le fait qu’il soit Sud-Coréen peut aussi influencer sa comparaison. 
Ce texte est important pour notre cours puisqu’il s’agit de voir comment deux pays peuvent se servir de l’Internet et en quoi l’Internet change, affecte et influence la société. Il aide également à voir comment l’Internet peut aider une population autant qu’il peut aider un gouvernement. Bref, ça aide à se former une idée sur la question de l’utilité de l’Internet en Chine et des changements qu’il pourrait y amener. 



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