lundi 3 décembre 2012

Blogging Alone : China, the Internet, and the Democratic Illusion?

Texte de Arnaud CHEN YUAN CHI AH LONE

Blogging Alone : China, the Internet, and the Democratic Illusion?

JAMES LEIBOLD
The Journal of Asian Studies page 1 of 19, 2011.
The Association for Asian Studies, Inc., 2011    à

James Leibold est un historien politique de la Chine moderne avec une spécialisation dans l'ethnicité et l'identité nationale dans l'histoire moderne de la Chine. Ses projets de recherche actuels comprennent une analyse critique de la catégorie des « Han » dans la Chine moderne, il analyse le cyber nationalisme « Han », et l’exploration de la façon dont l'Internet chinois influence le remodelage politique de l'identité, de la pratique et du discours dans la société chinoise contemporaine. Il est actuellement le coordonnateur du programme d'études asiatiques à La Trobe (Melbourne, Australie) et enseignants sur l'histoire et la politique contemporaine de la Chine moderne.

            L’article de James Leibold cherche à démontrer que se passe-t-il une fois les limites de l’état franchi (ou contourner). Il cherche à observer ces nouveaux espaces sociaux et  ces flux d’informations dans la vie public et privée de la Chine contemporaine. Il étudie le comportement et l’opinion de l’internaute chinois. Selon Daniel Drezner et Henry Farrell (l’un est un professeur en politique international et l’autre est un politologue) et leur définition du terme « blog », le blog représente le moyen le plus répandu et le plus dynamique pour communiquer sur internet. Pour les internautes chinois, le blog permet de participer à des débats (ou des discussions) au niveau national ou simplement se cantonner dans leur petit « monde » à eux. Les internautes qui souhaitent participer à ces pseudo- débats nationaux visitent les blogs, ces blogs constituent le meilleur moyen de présenter un sujet (ou débat), de promouvoir une ouverture politique, de lutter contre l’idéologie du parti (PCC) et de s’opposer (ou s’affirmer) face à cette autorité dominante. Le prix Pulitzer Nicholas Kristof déclare en 2006 qu’ « un simple blogue peut démarrer un feu de prairie » qu’avec par la « liberté d’expression » dans la blogosphère chinoise, il est possible de menacer l’autorité du PCC. Bien qu’internet puisse servir d’outil à une amélioration de la société chinoise, l’internet reste un instrument neutre et socialement malléable. 

            L’internet peut être utilisé pour de bonnes intentions comme  de mauvaises intentions. Cet article suggère que la blogosphère chinoise peut produire un type de désinformation malsaine et nocive. D’après les résultats de CNNIC (China Internet Network Information Center), la principale fonction d’internet pour les chinois reste un divertissement, loin devant cette idée de « super autoroute de l’information ». Certaines statistiques permettent de confirmer cette tendance à la recherche d’un divertissement. Durant la période du tsunami et du tremblement de terre japonais ainsi que le conflit armée au Liban, ces deux informations de classe mondiale ont été éclipsées par un roman fantastique par dix fois le nombre de recherche sur internet, ou encore le nombre de recherche sur une célèbre actrice chinoise. En constatant ces chiffres, il n’est pas surprenant que les internautes chinois soient généralement indifférents par rapport aux discussions politiques en ligne. Certains internautes chinois réclament aussi une politique de contrôle gouvernemental dans le cyberespace lorsqu’ils constatent les statistiques sur le thème de la pornographie est aussi important. L’accès à au web devient une drogue pour certains, en majorité pour les jeunes chinois, cette « opium digital » touche aux qualités spirituel et culturel de la jeunesse chinoise sans aucune réglementation adéquate. L’anonymat qu’offrent les blogs encourage la discussion sur des sujets sensibles, mais invite aussi du « trolling » (pratique qui consiste à perturber une conversation), le piratage, le type de « trash-talk » et comportements incivils-ce que les Chinois ont appelé «la violence verbale internet" que l'on n'aurait jamais eu en face-à-face. 

            En conséquence, l’internet en Chine augmente la capacité des communautés à se parler et s'écouter les uns les autres plutôt que de s'engager dans un véritable dialogue, d'autre part, ce processus de « balkanisation » (morceler en plusieurs partie) polarise aussi l'opinion en ligne, ce qui conduit à plus opinions extrêmes qui peuvent favoriser la haine et la violence dans le monde réel. Troisièmement, les informations enclavées produisent souvent des cyber-cascades, ce qui permet les rumeurs de se développer, les complots, des théories hasardeuses et les fausses informations de se répandre comme une traînée de poudre sur Internet. L’auteur présente des faits et les apports d’autres spécialistes de la Chine. Il cherche à démontrer qu’avec l’aide d’internet, la Chine peut s’en sortir mais que la nature humaine prend souvent le dessus. Les internautes chinois préfèrent utiliser l’internet pour leurs loisirs et ne se consacrent presque pas de la politique sauf si le sujet est largement diffusé.

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