Texte de Arnaud CHEN YUAN CHI AH LONE
Blogging Alone : China, the Internet, and the Democratic
Illusion?
JAMES
LEIBOLD
The Journal of Asian Studies page 1 of 19, 2011.
The
Association for Asian Studies, Inc., 2011 à
James Leibold
est un historien politique de la Chine moderne avec une spécialisation dans
l'ethnicité et l'identité nationale dans l'histoire moderne de la Chine. Ses
projets de recherche actuels comprennent une analyse critique de la catégorie
des « Han » dans la Chine moderne, il analyse le cyber nationalisme « Han »,
et l’exploration de la façon dont l'Internet chinois influence le remodelage
politique de l'identité, de la pratique et du discours dans la société chinoise
contemporaine. Il est actuellement le coordonnateur du programme d'études
asiatiques à La Trobe (Melbourne, Australie) et enseignants sur l'histoire et
la politique contemporaine de la Chine moderne.
L’article de James Leibold
cherche à démontrer que se passe-t-il une fois les limites de l’état franchi
(ou contourner). Il cherche à observer ces nouveaux espaces sociaux et ces flux d’informations dans la vie public et
privée de la Chine contemporaine. Il étudie le comportement et l’opinion de
l’internaute chinois. Selon Daniel Drezner et Henry Farrell (l’un est un
professeur en politique international et l’autre est un politologue) et leur
définition du terme « blog », le blog représente le moyen le plus
répandu et le plus dynamique pour communiquer sur internet. Pour les
internautes chinois, le blog permet de participer à des débats (ou des
discussions) au niveau national ou simplement se cantonner dans leur petit
« monde » à eux. Les internautes qui souhaitent participer à ces
pseudo- débats nationaux visitent les blogs, ces blogs constituent le meilleur
moyen de présenter un sujet (ou débat), de promouvoir une ouverture politique,
de lutter contre l’idéologie du parti (PCC) et de s’opposer (ou s’affirmer)
face à cette autorité dominante. Le prix Pulitzer Nicholas Kristof déclare en
2006 qu’ « un simple blogue peut démarrer un feu de prairie »
qu’avec par la « liberté d’expression » dans la blogosphère chinoise,
il est possible de menacer l’autorité du PCC. Bien qu’internet puisse servir
d’outil à une amélioration de la société chinoise, l’internet reste un
instrument neutre et socialement malléable.
L’internet peut être
utilisé pour de bonnes intentions comme
de mauvaises intentions. Cet article suggère que la blogosphère chinoise
peut produire un type de désinformation malsaine et nocive. D’après les
résultats de CNNIC (China Internet Network Information Center), la principale
fonction d’internet pour les chinois reste un divertissement, loin devant cette
idée de « super autoroute de l’information ». Certaines statistiques
permettent de confirmer cette tendance à la recherche d’un divertissement.
Durant la période du tsunami et du tremblement de terre japonais ainsi que le
conflit armée au Liban, ces deux informations de classe mondiale ont été
éclipsées par un roman fantastique par dix fois le nombre de recherche sur
internet, ou encore le nombre de recherche sur une célèbre actrice chinoise. En
constatant ces chiffres, il n’est pas surprenant que les internautes chinois soient
généralement indifférents par rapport aux discussions politiques en ligne.
Certains internautes chinois réclament aussi une politique de contrôle
gouvernemental dans le cyberespace lorsqu’ils constatent les statistiques sur
le thème de la pornographie est aussi important. L’accès à au web devient une
drogue pour certains, en majorité pour les jeunes chinois, cette « opium
digital » touche aux qualités spirituel et culturel de la jeunesse
chinoise sans aucune réglementation adéquate.
L’anonymat qu’offrent les blogs encourage la discussion sur des sujets
sensibles, mais invite aussi du « trolling » (pratique qui
consiste à perturber une conversation), le piratage, le type de « trash-talk »
et comportements incivils-ce que les Chinois ont appelé «la violence verbale
internet" que l'on n'aurait jamais eu en face-à-face.
En conséquence, l’internet en Chine augmente la capacité des communautés à se parler et
s'écouter les uns les autres plutôt que de s'engager dans un véritable
dialogue, d'autre part, ce processus de « balkanisation »
(morceler en plusieurs partie) polarise aussi l'opinion en ligne, ce qui
conduit à plus opinions extrêmes qui peuvent favoriser la haine et la violence
dans le monde réel. Troisièmement, les informations enclavées produisent
souvent des cyber-cascades, ce qui permet les rumeurs de se développer, les
complots, des théories hasardeuses et les fausses informations de se répandre
comme une traînée de poudre sur Internet. L’auteur présente des faits et les
apports d’autres spécialistes de la Chine. Il cherche à démontrer qu’avec
l’aide d’internet, la Chine peut s’en sortir mais que la nature humaine prend
souvent le dessus. Les internautes chinois préfèrent utiliser l’internet pour
leurs loisirs et ne se consacrent presque pas de la politique sauf si le sujet
est largement diffusé.
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