Texte de Arnaud CHEN YUAN CHI AH LONE
“The Battle for the Chinese Internet”
Xiao Qiang
Journal of Democracy, Volume 22, Number 2, April 2011, pp. 47-61 (Article)
Published by “The Johns Hopkins University Press”
DOI: 10.1353/JOD.2011.0020
“The Battle for the Chinese Internet”
Xiao Qiang
Journal of Democracy, Volume 22, Number 2, April 2011, pp. 47-61 (Article)
Published by “The Johns Hopkins University Press”
DOI: 10.1353/JOD.2011.0020
Xiao Qiang un est professeur adjoint à l'École supérieure de journalisme de l'Université de Californie-Berkeley, chercheur principal au contre-pouvoir Éditeur de laboratoire, et fondateur et chef de l'ère numérique Chine.
L’article de Xiao Qiang se penche sur les divers impacts d’internet sur la politique interne chinoise. Il y présente quelques activités des « netizens » ou internautes chinois en 2007, telle que la construction d’une usine chimique dans la ville Xiamen (province de Fujian), l'abus de l'individu sur les droits de propriété et le travail forcé d’enfants kidnappées dans les fours à briques dans la province du Shanxi. Il y présente aussi quelques statistiques sur le nombre d’utilisateurs de blogue, de messagerie instantanée, de réseaux sociaux et de flux RSS ainsi que le profil type d’un internaute chinois.
Lors de l’introduction d’internet en Chine en 1987, le gouvernement chinois a instauré une politique de censure, sous le nom de « the Great Firewall of China ». Ces mesures consistent à l’édification plusieurs règlements d’utilisation, de surveillance, de propagande, d’emprisonnement et le blocage de plusieurs centaines de milliers de sites Web internationaux. Ces règlements passent le Département Central de la Propagande en ce qui concerne la ligne officiel du parti, le bureau du conseil d’état de l’information qui supervise tous les sites Web qui fournissent les nouvelles officiels et indépendantes. L’une des ces mesures est l’application d’un filtrage de mots clés qui référence touts les mots automatiquement banni, telle que dictature, vérité ou police anti-émeute. Une autre mesure consiste à aussi rendre le fournisseur d’accès à internet (FAI) responsable pour le comportement de sa clientèle. L’apparition de deux caractère animée Jingjing et Chacha sur les écrans des internautes afin de pouvoir dénoncer des actes illégaux et aussi d’intimider l’internaute a visitée certains sites. La censure est tellement importante que le gouvernement a même annoncée l’ajout d’un logiciel de filtrage (« Green Dam Youth ») dans touts les ordinateurs construits ou vendu en Chine.
En dépit de cette censure, l’apparition de« The Grass Mud Horse » sur des vidéos en ligne en 2009 a suffit pour faire de celui-ci la mascotte des internautes chinois dans leur lutte pour leur liberté d’expressions. « The Grass Mud Horse » est particulièrement adaptée à un mouvement de contestation de l'internet en Chine. La censure omniprésente et envahissante du gouvernement a suscité un fort ressentiment chez les internautes chinois, déclenchant de nouvelles formes de la « résistance » sociale et les demandes pour une plus grande liberté d'information et expression, souvent véhiculée par un langage codé et des métaphores adapté afin d’éviter les formes les plus évidentes de la censure. En conséquence, l'Internet est devenu un espace semi-public où la domination du PCC est exposée, ridiculisé et critiqué, souvent par le biais de la satire, plaisanteries, les chansons, des poèmes et des mots de code. Les partisans de ce mouvement de résistance se nomment « the River Crab Society » dans la blogosphère, ils protestent sous le nez de la cyber-police, car même avec ce niveau de censure, le nombre de résultats du le site web Baidu.com (équivalent de Google en Chine) est de l’ordre de 5.8 millions de résultats.
Pourtant, il arrive que parfois le gouvernement censure certaines histoires en dépit d’autre. Comme celle du travail forcé d’enfants kidnappé, la collusion en la police locale, les membres du parti de cette région et les propriétaires de cette fabrique qui fut diffusé à travers la blogosphère chinoise et a suscitée une indignation nationale. Ou celle du prix Nobel de la paix, Liu Xiaobo qui ne fut mentionnée nulle part ou très peu dans les nouvelles chinoises. Le principal but de ces traitements de faveur ou non, est de laisser un exutoire à la masse chinoise. Par rapport aux problèmes de corruption des membres du parti, certaines histoires sont laissée aux jugements des internautes dans le but de pouvoir contrôler les petits cadres du parti mais aussi de laisser la masse populaire se défouler avant qu’un mouvement de protestation n’apparaisse.
Cet article vise à une meilleure compréhension de l'impact politique de l'Internet sur la Chine, ainsi que la mobilisation des citoyens et internautes. Il y explique également comment un l'activisme en ligne peut progressivement influer les actions du régime autoritaire du Parti communiste chinois. Comme le dit Xiao Qiang, l’internet est devenu le terrain d’entrainement pour la participation citoyenne dans les affaires public. Mais surtout il y démontre comment le PCC conserve son contrôle sur la Chine, en laissant certaines histoires au public ou en censurant d’autres.
1 commentaire:
la censure d'internet en chine est contournable, je connais quelques personnes qui navigue sans problème et sans censure.
En fait il suffit d'utiliser un vpn qui servira de relais à vos informations. Il suffit que le serveur du vpn soit dans un pays où la censure est inexistante pour que ça passe sans problème.
Voir http://proteger-anonymat.fr/comment-changer-adresse-ip-vpn-hidemyass/ pour un bon vpn avec pleins de pays dispo
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