lundi 26 novembre 2012

The Battle for Chinese Internet


Par Mélissande Poupart-Soucy

The Battle for Chinese Internet
QIANG, Xiao, “The Battle for the Chinese Internet.”  Journal of Democracy, Volume 22, Number 2, April 2011, pp. 47-61

Xiao Qian est un professeur adjoint à l’école de journalisme de l’université de Californie-Berkeley. Il est également le principal chercheur  au laboratoire de CounterPower, un groupe de recherche interdisciplinaire qui se concentre sur les croisements des médias numériques de la liberté d’internet et du cyber activisme. Il est aussi le fondateur et éditeur en chef du China Digital Times. Ses recherches se concentre sur les mesures de l’État pour censurer et contrôler internet.

Par cet article, l’auteur veut démontrer l’influence d’internet pour la liberté d’expression ainsi que son influence comme moyen de pression pour faire valoir l’opinion du peuple. L’auteur va parler de trois éléments pour décrire la dynamique entre les autorités et internautes sur internet : Feng (la censure), Shai (la révélation) et Huo (répandre rapidement). Il se base surtout sur des articles d’auteurs chinois et d’articles internet. Il va également utiliser un rapport provenant du CNNIC (Statistical Report on the Develpment of China’s Internet).

Feng représente la censure imposée par le gouvernement. Shai représente la nature nébuleuse d’internet qui fait en sorte que des informations difficilement accessibles ailleurs, le soient facilement là. Huo décrit le phénomène où les photos, vidéos et rapports de nouvelles se répandent très rapidement sur internet.


L’auteur va parler d’exemples de l’influence des internautes dans le pays ; entre autres, le problème avec une usine de produits chimiques : PX. Lian Yue met des articles sur son blog pour avertir les gens de sa ville natale des problèmes que pourrait causer la construction de cette usine. Les autorités provinciales et municipales ont effacé les messages anti-usine PX. Après plusieurs mois, plusieurs milliers de personnes se sont présentées pour protester devant l’hôtel de ville. 6 mois plus tard, les autorités civiles ont décidé de relocaliser le projet. On peut donc observer une nouvelle force dans la vie politique et sociale de la Chine : l’opinion publique sur internet.

Plus de 50 millions de Chinois lisent des blogs régulièrement. Les utilisateurs d’internet sont à 60% des jeunes en bas de 25 ans. Les blogs, QQ, SMS, et moyeurs de recherche ont donné à la population chinoise, une capacité de communication sans précédent. Avant l’arrivée d’internet, il y avait peu d’opportunité de libre expression et d’accès à de l’information non-censurée.

Depuis l’introduction d’internet en Chine, le gouvernement met tout en œuvre pour le surveiller. Il pratique la surveillance, l’emprisonnement, la propagande et la censure de milliers de site internet provenant de l’étranger. Malgré la présence constante des censeurs, l’anonymat et la nature des communications internet limitent leurs impacts. La mobilisation en ligne et les protestations ont également eu un impact au delà des frontières du pays influençant ainsi l’image du pays à l’étranger. Grâce à internet, des informations sur la corruption, la justice sociale ou les expériences de vie des citoyens sont maintenant exposées et peuvent être vues à travers le pays. La censure sur internet vise surtout les contenus qui attaquent ou défient les règles du Parti, ou encore qui contredisent les dires officiels sur le massacre de Tiananmem ou du Tibet par exemple.

Cet article concorde parfaitement avec le thème du cours et nous apporte plusieurs exemples importants de l’influence d’internet sur les décisions du gouvernement chinois. Ces exemples nous permettent de bien comprendre l’importance grandissante des internautes dans la vie politique chinoise.

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