lundi 22 octobre 2012

Confucius, les Libéraux et le Parti


Tetxe de Vincent Dubuc-Valentine

Ji Zhe, « Confucius, les libéraux et le Parti: Le renouveau du confucianisme politique." 

L’auteur de notre article d’aujourd’hui : « Confucius, les libéraux et le Parti: Le renouveau du confucianisme politique." Il est Ji Zhe. Ji Zhe est un docteur en sociologie à l’EHESS. Il est d’ailleurs actuellement chercheur post-doctorat du CNRS affecté au groupe Société, Religions et Laïcités. Il est également chercheur associé à l’Institut d’études religieuses de l’Université de Fudan en Chine et de l’Académie des cultures européennes de l’Université Tongi en Chine. Ji Zhe a aussi publié plusieurs articles sur différents sujets de la Chine moderne dans des revues scientifiques telles que « Perspectives chinoises », « Social Compass », « Cahiers internationaux », « Nova Religio », etc.

Le texte traite de la place et de l’impact que le confucianisme et le néo-confucianisme ont sur la société chinoise et dans les différentes sphères intellectuelles. Effectivement, le texte analysé étudie en fait le renouveau du confucianisme dans la politique chinoise et comment il s’insère dans la Chine moderne qui fait désormais face à une mondialisation. L’auteur tente donc de répondre à cette question par le biais de différents philosophes, historiens et intellectuels chinois. Il cherche à montrer la légitimité d’un confucianisme dans une Chine moderne. Par exemple, il nous montre par le biais d’un ancien professeur de droit, Jian Ging, qu’il y a deux courants au sein de la tradition confucéenne : un courant spirituel et un courant politique. En fait, il y a eu une tentative, entre autre par Mou Zongsan, de fonder une démocratie de style occidental sur des notions confucéennes. On remarque donc, qu’il y a une tentative de la part de certains intellectuels chinois de passer à un renouveau et de tenter d’inscrire un  néo-confucianisme dans la politique chinoise. 



Ji Zhe nous montre donc, comment la Chine d’aujourd’hui fait face aujourd’hui à ce « problème » par les œuvres de différents penseurs chinois. Effectivement, c’est au mois d’août 2004, que le politologue et économiste chinois Qiufeng a constaté que le conservatisme avait refait surface. Il est important de voir, comme le note Mr. Zhe qu’il y a une grande discorde entre les différents milieux intellectuels libéraux, conservateurs, nationalistes, socialistes, etc à savoir la place que doit prendre le confucianisme et comment on doit à nouveau l’insérer dans la société chinoise.

Le renouveau du confucianisme politique est très révélateur selon Ji Zhe. En effet, on remarque un désir d’un retour à la vie traditionnelle. Ce retour du confucianisme va donc marquer d’importants changements sociologiques en Chine, car le confucianisme peut être perçu comme étant un mouvement « nativiste » et son renouveau, une réaction à la mondialisation ou tout simplement le résultat de mécontentements chez certains individus d’une mutation trop rapide de leur société. Au départ, le confucianisme était un système qui était à la base de la société chinoise. Les différentes révolutions du XXième siècle on changer la mise et le confucianisme a été mis de coté. On remarque que pendant les années 1980 le confucianisme commence à renaître dû aux recherches scientifiques faites sur la tradition confucéenne. On tente avec ce renouveau du confucianisme de retrouver une présence institutionnelle. 

Ce texte est important, car il montre comment est vu, par les hautes sphères intellectuelles chinoise le retour d’un conservatisme confucéen dans une Chine moderne. Cela s’inscrit directement dans l’idée de notre cours. Effectivement, cela nous montre comment la Chine moderne va devoir faire face à cette tentative de changement de direction dans sa politique.

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