lundi 5 décembre 2011

Women Workers and Precarious Employment


Texte de Viviane Pelletier


Pun Ngai «Women Workers and Precarious Employment in Shenzhen Special Economic Zone», China. Gender and Development, Vol. 12, No. 2, Trade (Jul., 2004), pp. 29-36 


L’auteur, Pun Ngai a fait son baccalauréat en histoire à l’Université chinoise de Hong Kong. Elle a ensuite fait en maitrise en sociologie à l’Université de Hong Kong. Et finalement son doctorat en anthropologie et sociologie à l’Université de Londres. Elle est maintenant professeure associée à l’Université polytechnique de Hong Kong. Elle est spécialisée dans les études chinoises, plus précisément sur l’étude sociale et l’étude du genre. L’article «Women workers and precarious employment in Shenzhen special economic zone»  a paru dans la revue Gender and Development,  pour le compte de Oxfam GB. Pun Ngai est la présidente du «Chinese Working Women Network». 

Dans son article, Pun Ngai s’intéresse sur la précarité du mode de vie des femmes paysanne travaillant dans les villes. Elle a choisi une ville en particulier pour décrire la situation de ces femmes, la ville de Shenzhen. En 1980, la ville de Shenzhen avait une population de 310 000, avec 30 000 travailleurs. Vers la fin de 2000, la population était alors de 4, 33 millions dont 3,09 millions de travailleurs. C’est une situation fréquente en Chine, où les paysans chinois cherchant des emplois se déplacent massivement vers les villes. Dans la ville de Shenzhen, 70 % des travailleurs sont des résidents temporaires, soit 3,08 millions. Évidemment, cette croissance urbaine rapide provoque des services défaillants dans la ville. Mme Ngai se concentre surtout sur le sort des femmes mingongs. Elle commence par expliquer le système de dortoir dans lequel les femmes vivent, des dortoirs fournis par les entreprises qui peuvent accueillir plus de 500 ouvrières. Ces femmes sont souvent sous-payées et n’ont accès à aucun service social. Ngai présente cette situation en lien avec le statut de la femme dans la famille chinoise. En effet, étant souvent patriarcales, les femmes sont souvent sans pouvoir, et ce, malgré la révolution socialiste. Ainsi, les femmes qui quittent le village natal savent qu’elles seront exploitées. Elle présente la situation de Dong, une jeune femme dans cette situation. Malgré le très faible salaire, en 5 mois elle ramena 240 $, c’est quand même plus que le revenu familial ferait en un an. Elle poursuit en expliquant le système de hukou, qui réduise les possibilités de s’installer à long terme dans les villes et qui réduisent beaucoup les droits des paysans. 
Ngai insiste donc sur le statut instable des ouvrières non permanent. En effet, elles peuvent être licencié a n’importe qu’elle moment, souvent leurs papiers sont conservés par les dirigeants des usines. Elles n’ont pas accès aux services sociaux. Elles doivent travailler de longues heures, 12 h par jour. Malgré les pressions internationales et l’établissement de norme, tel que le Code de conduite de Disney, Ngai précise qu’ils sont rarement respectés. Ngai explique aussi le caractère familial des usines, en effet pour rentrer dans une usine en tant que paysan, il faut être introduit par un ouvrier. Cela crée une interdépendance et une discipline entre les travailleurs, si un ouvrier travaille moins bien, cela n’affecte pas que l’usine, mais une partie de leur famille. 
Le texte donne donc un bon aperçu des conditions instables des femmes ouvrières dans les villes économiques. Par contre, le texte se veut plus informatif que critique, en effet il nous un abrégé très vague de la question. 

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