mercredi 7 décembre 2011

La démocratie à la base


Texte de Sarra Beninal


Moon Eric P., Sautedé Eric. La démocratie à la base. In: Perspectives chinoises. N°48, 1998. pp. 24-32.
Je n’ai malheureusement pas trouvé d’informations sur l’auteur de mon article, je vais donc passer directement au résumé de celui-ci. 


L’auteur, Eric Moon, aborde la pratique de la démocratie à petite échelle dans son article, en prenant comme exemple les élections locales à Taiwan. L’auteur a comme but de présenter les élections des chefs de villages et de quartier (élection locale) afin d’évaluer la pratique de la démocratie dans le pays et déterminer si elle correspond aux critères généraux qu’elle impose. Il veut aussi voir en quoi les élections démocratiques ont favorisé la participation du plus grand nombre dans le partage du pouvoir. 

Dans un souci de démocratisation, la Chine a mi en place un système d’élection propre aux «valeurs asiatiques». Ainsi le 27 juin 1998, le président Jiang Zemin a présenté, lors de la conférence sino-américaine, l’organisation d’élections locales, vu comme un signe de partage des pouvoir et d’ouverture démocratique. À Taiwan naquit une version spéciale de la démocratie basée sur la mise en place d’élections régulières, libres et justes afin de désigner «l’ensemble des détenteurs du pouvoir» en passant par le responsable du quartier au président de la république. L’auteur prend le plus récent exemple de scrutin local (à l’époque, juin 1998) quand la population taïwanaise était conviée à élire des conseillers de petites municipalités…. Cet exemple démontre les caractéristiques communes observées dans la démocratie chinoise : conditions peu habituelles de la compétition électorale, fort taux de réussite des indépendants, stagnation relative des partis d’opposition et la persistance de la domination d’un régime animé par le souci de délégation (KMT). L’auteur relève aussi d’autres traits marquants à savoir; la faiblesse de la participation, le manque de couverture médiatique dans la presse écrite et le contrôle de l’information électronique. De plus, l’application des lois électorale est souvent bafouée, le non respect des périodes de compagne ont conduit à la violence et à la corruption. En fin, la proximité entre électeurs et élus est très importante, les gens votent pour la personnalité et non pas pour le programme politique en question. Un problème que Taiwan doit absolument régler si elle souhaite continuer à être considérée comme un exemple de démocratie dans la région. 
L’auteur décrit le long et complexe processus électoral qui eut lieu en juin 1998. Il a duré sept mois car les bourgs se divisent en plusieurs cantons et les cantons en villages avec des populations relativement grosses. La corruption est plus présente dans les zones rurales étant donné le manque d’éducation dans ces régions. 
Au chapitre « Les résultats. P.3» l’auteur donne les résultats des élections de Taipei avec beaucoup de détails je vous conseille de lire par vous-même. Mais ce qui est important de retenir c’est que le KMT reçoit toujours un fort soutient de la population, que la participation électorale diminue beaucoup (57% à Taiwan 1998 contre 72% en 1990) et que la corruption et l’achat des voix augmente à mesure que le taux de participation baisse. Et beaucoup de cas de violence sont rapportés en période électorale. 
Une fois élu, le Conseil reçoit un budget de 6 $ millions par an. Cette somme est réservée au salaire des employer et conseillers et autre projets municipale. En cas de projets externes comme de fête, une demande doit être faite au Conseil et approuvée par ce dernier.
Ces problèmes relevés doivent absolument être résolus car la place de  Taiwan dans le monde de la démocratie est menacée, selon l’auteur. Les problèmes de violences er de corruptions durant les compagnes sont un danger pour la démocratie, sans oublier le non respect des lois électorales et le contrôle d’internet et autres médias.
           
                                                                      

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