mercredi 7 décembre 2011

Taxation without Representation


Par Hassan Chaghal


Taxation without Representation: Pesants, the Central and Local States in Reform China
Author(s): Thomas P.Bernstein and Xiaobo Lῠ




Thomas P.Bernstein and Xiaobo Lῠ sont deux Académiciens spécialisé en études Est-Asiatiques et en sciences politiques. Dans cet article, ils font la revue de plusieurs données, statistiques et recherche sur le système de taxation des paysans en Chine et ses impacts entre les années 1980 et 2000 (année de publication de cet article). Mieux comprendre la situation qu’ils vivent chez eux, nous aide à comprendre les raisons qui les portent à partir en ville et y subir toutes les conséquences que nous connaissons.
L’article nous apprend que le niveau des taxes demandé aux villages et localités rurales est fixé à 5 du revenu agricole total. Cette règle des 5% s’applique sur le revenu et non sur le profit comme on pourrait le supposer. En plus elle s’applique à la localité et non sur le revenu personnel, ce qui donne lieux à des disfonctionnements. Par exemple, on continue à taxer les paysans même les mauvaises années quand ils ne font pas de profit ou encore, les pauvres se trouvent relativement plus taxés qui les moins pauvres. Cela dit, le vrai problème reste le non respect de cette règle des 5 % par les cadres locaux du parti, et le vrai montant  dépasse de loin, contre des promesses souvent non tenues, avec des frais divers, des contraventions, du travail non rémunéré, des appels insistants aux dons etc.

Pour assurer la collecte de tout ces frais les autorités locales utilisent souvent la manière forte, comme d’ailleurs pour réprimer les protestations régulières des paysans.
Les  auteurs même s’il ne ménage pas les autorités locale du parti pour leur comportement n’évoquent presque pas le détournement d’argent et la corruption dont ils sont plus que soupçonnés. Mieux encore les auteurs innocentent complètement le parti central des agissements de ses cadres locaux. Alors qu’au même moment ils nous informent que  le parti central fixe des objectifs de développement assez élevés aux localités et que celui-ci a diminué le transfert d’argent du centre vers les localités. Et ces deux dernières actions ne font qu’augmenter indirectement la pression sur les paysans.
Finalement les autres nous donnent leur impression quant à la réussite des protestations des paysans. Ils trouvent que le clivage entre  citadins et paysans est encore très grand pour qu’ils unissent leur force et menacer le parti.      

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