lundi 5 décembre 2011

From Organized Dependence to Disorganized Despotism


Texte de Alexandre Garand


Le présent article à l’étude est celui de Ching Kwan Lee “From Organized Dependence to Disorganized Despotism: Changing Labour Regimes in Chinese.”  The China Quarterly : No 57, mars 1999, 44-71 Elle a fait ses études pour son BAC en sociologie à l’université d’Hong Kong et elle a complété sa maîtrise et son doctorat toujours en sociologie à l’université de Californie à Barkley. Lee est présentement professeure en sociologie à l’université de Californie à Los Angeles depuis 2008. L’approche de l’auteure pour faire son travail a été celle de se promener et recueillir des témoignages de travailleurs et de comparer avec des travaux antérieurs sur le même domaine.



Pour mieux réussir à comprendre ce que l’auteure veut indiquer dans son texte, il est utile de définir le concept de despotisme désorganisé. Le despotisme est en trois niveaux : il indique souvent la dépendance en l’institution du travail de production pour la subsistance, l’utilisation de moyens de coercition pour amener à obéir et l’appréhension des employés devant un si grand contrôle qu’il permet la dégradation de leur situation matérielle et de leurs préceptes moraux. La désorganisation vient du fait qu’elle considère qu’il existe une défragmentation des employés à combattre ensemble. Le tout est fait en s’assurant des conflits sur le plancher de travail et faire entrer en grands nombres les travailleurs migrants. Sans oublier que les hommes sont avantagés, car ils sont payés plus, touchent moins à la sphère privée et peuvent ainsi devenir plus diversifiés dans leurs qualifications. L’importance de l’homme dans la société asiatique donne le rôle dominant dans la famille et l’étend donc par extension au domaine du travail. Les divisions s’approfondissent. En plus, l’État a élaboré des lois pour empêcher le regroupement et les grèves. 


Il est possible de voir à travers l’article que Lee observe la disparité qu’il y a entre les employés et les entreprises. Elle va se rendre compte que la protection de ces derniers est dans les faits très faible. La protection est meilleure dans les entreprises possédées par l’État ainsi que celles dans les villes. Cependant, ces usines sont une minorité en comparaison des usines qui sont pour le compte de directeurs privés. Les réformes qui ont été instaurées pour aider les travailleurs sont dans les faits peu applicables et n’aident pas vraiment les employés. En théorie, des employés où leur tendre moitié est renvoyé, qu’il travaille depuis dix ans ou est à cinq ans d’une retraite devrait voir son statut protégé. Cependant, ce n’est qu’en théorie. Les compagnies sont souvent hors de l’administration et dans des déficits qui ne leur permettent pas une protection sociale adéquate. 


De plus, les migrants sont souvent les employés de prédilection de la part des employeurs. En effet, les travailleurs migrants prennent habituellement un moins gros salaire pour travailler, sont des éléments manipulables et mal positionnés de la société. Leurs attributs sociaux étant souvent qu’ils sont jeunes et célibataires. Sans oublier que les employeurs peuvent inscrire un nombre inférieur de travailleurs migrants que le nombre réellement employé. Cette façon de faire leur permet de verser moins d’argent pour la protection sociale.


Les dispositifs placés auraient tendances à faire croire qu’ils peuvent se protéger avec trois paliers. Ces niveaux vont du directeur de l’usine, le secrétaire du Parti et la chaise de l’union. En théorie, l’union des travailleurs peut négocier avec le secrétaire du Parti pour ainsi pouvoir avoir de la place pour manœuvrer. Cependant, la plupart du temps, le secrétaire du Parti et le directeur d’usine est souvent la même personne. En plus, pour les usines en difficulté, le salaire des chefs de l’union vient directement des contributions des employés. Leur carrière est donc elle-même en péril.


Bref, il est possible de voir que ce texte est utile dans le contexte du cours. Il permet de voir comment fonctionne le système des usines et la situation des employés en Chine. La rétrospective permet de voir que les grandes augmentations dans le PIB du pays se font sur le dos d’employés et de chômeurs qui ont des conditions de vie très précaires. En plus, d’observer une division constante dans les couches de la société chinoise sur le domaine économique.

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