mardi 6 novembre 2012

École du parti et formation des élites dirigeantes en Chine


Texte de Arnaud CHEN YUAN CHI AH LONE

Émilie Tran , « École du parti et formation des élites dirigeantes en Chine » Cahiers internationaux de sociologie.  2007/1 - n° 122, pages 123 à 144

Émilie Tran, est actuellement la doyenne de l’université Saint Joseph, a Macao en Chine. Il y a peu d’information sur Émilie Tran disponible et ce qui les n’est pas vraiment vérifiable. Mais d’après ces publications et ces textes, on peut suggérer que son domaine d’analyse se concentre sur la Chine.

L’article d’Émilie Tran concerne comme son titre l’indique les écoles du Parti Communiste Chinois (PCC). Son étude s’est déroulée durant un stage de trois mois au sein même de l’école du Comité Central du Parti Communiste Chinois de Shanghai, ce stage est le premier du genre à être accordé (surement en raison des diverses politique d’ouverture et de reformes du PCC) a une étrangère  et un non-membre du PCC (et a une femme aussi ??). Émilie Tran adopte la méthode d’observation participante, elle y partage son temps et son étude au milieu même de son étude. Son article est présenté en trois partie, (1) un historique et les mutations de l’école du Comité Central du Parti Communiste Chinois de Shanghai, (2) la construction du nouveau campus de l’école de Shanghai (qui apporte aussi de nouvelles mesures pour cette école) et (3) de nouvelles fonctions qui concerne plus le changement d’enseignement  de cette même école.

L’école du Comité Central du Parti Communiste Chinois de Shanghai voit le jour en 1949, ces buts était de former les cadres du PCC et de supporter les diverses propagandes politiques (comme endoctriner les catégories socio-professionnelles et les non-membres du parti). Suite à la Révolution Culturelle, elle est contrainte à fermer ces portes pour une période de douze ans. A sa réouverture, l’école se lance dans une phase de modernisation et d’expansion qui la hisse jusqu'à la deuxième place des meilleures écoles, juste après celle de Beijing(Pékin).En 1978, avec le processus d’ouverture et de reformes de Deng Xiaoping (successeur de Mao Zedong) qui fixe en urgence la formation de milliers de cadres du parti, pour remplacer les anciens cadres maoïstes, ils seront formés les plans économiques, politiques et social afin de palier les conséquences des divers plans de Mao. Les meilleurs d’entre eux (les élites) seront  mis en compétition afin de tirer la « fine fleur » pour être ainsi  « promu » au rang de dirigeants du parti. Mais pour former tous ces « stagiaire » il est nécessaire d’avoir la structure adéquate.
Le campus de l’école du Comité Central du Parti Communiste Chinois de Shanghai s’agrandit et se modernise. L’établissement compte une bibliothèque (de 450 000 ouvrages), un espace multimédia (un accès a Internet via un ordinateur) un complex sportif et les stagiaires a temps plein sont loges dans un hôtel trois étoiles. Avec cette nouvelle infrastructure et les politique de reformes et d’ouverture, il s’ensuit une modernisation des cours donnés par l’école du Comité Central du Parti Communiste Chinois de Shanghai.
Le cursus normal d’un stagiaire d’une autre école serait finir sa formation et il serait cantonner au postes de sa province. Mais pas celle de Shanghai, celle-ci propose  des diplômes ne « MPA » (Master in Public Administration) et en « MBA » (Master in Business Administration) qui apporte un meilleur prestige au cadres. Certains sont même envoyé a l’étranger pour une formation supplémentaire (en France « ENA » et au Etats-Unis «  Université de Géorgie »). L’enseignement pratique porte sur la gestion administrative et la mise en œuvre des politiques. On peut directement citer le texte afin d’expliquer que les cours offerts sont actualisés  « L’enseignement théorique, qui s’attache à l’étude du
Parti communiste chinois d’une part et au socialisme d’autre part, accorde une place considérable à la lecture de textes dont le choix reflète le climat politique du moment. » 
Une trentaine de cours sont dispenses et seul sept sont par rapport au thème du parti, les intervenants extérieur sont très apprécié pour leur sujet qui touche les domaines concrets des stagiaires et pour un approche plus simple personnel.
Bien que l’école du Comité Central du Parti Communiste Chinois de Shanghai se soit modernise, il n’en reste pas moins sous le contrôle du parti, car lors d’une dissertation de d’auteur Émilie Trani, pendant son stage,  elle a omis de mettre en premier lieu « Un bon cadre est celui qui suit la ligne du Parti » ce qui démontre la mainmise du parti sur son « école ».


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